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Démago Rama et les vingt-trois goujats
15/06/2010 19:07
Sur le terrain comme dans les médias, nos bleus demeurent contre-productifs !
par David Desgouilles
Montrée du droit par tout le Gouvernement, dont sa ministre de tutelle, et une grande majorité de la presse sportive, mais aussi dès le début par les joueurs de l’équipe de France, Rama Yade s’est donc sentie bien seule après ses propos concernant la cherté de l’hébergement de notre sélection nationale à la coupe du Monde.
Certes la jeune secrétaire d’Etat aux sports, démago en diable, avait négligé le fait que cet hébergement était pris en charge, pour une bonne part, par la FIFA, ainsi que le signalait le vice-président de la Fédération Française de Football Noël Le Graët, le reste demeurant à la charge d’une fédération française de football excédentaire. Ainsi, le contribuable français ne sera pas concerné par le prix de cette luxueuse hôtellerie.
Pourtant, il n’est pas certain que l’excellente cote de popularité de Rama Yade subisse une chute dans les prochaines semaines. En l’occurrence, l’attitude des joueurs français ce dimanche risque même de lui donner un coup de pouce supplémentaire. Nos sélectionnés, tout auréolés du superbe match joué contre l’Uruguay vendredi, dont la qualité n’était pas sans rappeler Louhans-Rodez de cette saison tant au niveau technique que collectif, n’ont rien trouvé de mieux que ne point attendre la ministre pour aller visiter un bidonville à quelques encablures de leur lieu de résidence. Il était pourtant prévu que tout ce petit monde inaugure ensemble les installations sportives payées par la Fédé pour les habitants de ce “township”. De service à la conférence de presse, le défenseur Eric Abidal n’a pas craint d’affirmer que lui et ses coéquipiers ne ressentaient pas “l’envie de rencontrer cette personne“. Cette personne… Curieuse manière de parler de la ministre de tutelle de la sélection dont ils font partie. Les habitants de ce bidonville ont donc eu droit à deux visites successives : celle des footballeurs français lesquels -on est en droit de l’espérer- ne se sont exceptionnellement pas présentés casques à musique sur les oreilles, puis celle de Rama Yade et son sourire habituel, lequel devait trancher avec la mine d’Anelka quelques heures plus tôt.
Méconnaissant donc la courtoisie que l’on doit à un ministre de la République lorsqu’on porte le coq sur sa poitrine, Abidal, et les vingt-deux autres qui l’avaient mandaté, manquent aussi de reconnaissance du ventre. En effet, lorsqu’il a fallu défendre le droit à l’image collectif (DIC), mis en cause par le gouvernement qui suivait là les recommandations de la Cour des Comptes, qui est venu, seule contre tous, défendre ce dispositif si intéressant pour augmenter substantiellement leurs rémunérations ? Madame Yade ! Lorsqu’il a fallu défendre au Parlement la honteuse nouvelle législation libéralisant les paris sportifs en ligne, que réclamaient les clubs et qui permettra à ces derniers de mieux encore les payer, qui était là encore ? Rama Yade, toujours !
Ce qui prouve à la fois que la secrétaire d’Etat n’était certes pas la mieux placée pour en appeler à nos comptes publics mais aussi que les joueurs français ne sont pas plus intelligents dans leurs comportements médiatiques qu’efficaces devant une cage uruguayenne. En voulant, par cette goujaterie, punir Rama Yade, ils se sont comportés comme ses meilleurs agents de communication, lui rendant le beau rôle. Chapeau bas ! On ose espérer que cette manière de jouer contre-productif ne constitue pas une métaphore des deux prochaines prestations de notre sélection, auquel cas ses chances d’atteindre le second tour s’envoleraient à coup sûr. Certains optimistes, ou de fieffés provocateurs comme l’ami Raymond D., préféreront privilégier le fait qu’un esprit de corps a pu ainsi se forger sur le dos de la ministre. Si cela permettait enfin à Anelka de faire des passes à Gourcuff ou à Ribéry d’accepter de jouer côté droit pour la bonne cause, cette goujaterie aurait servi à quelque chose. Mais, franchement, vous y croyez, vous ?
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La scandaleuse proposition allemande acceptée par la France
15/06/2010 19:00
Après l’annulation de dernière minute de la semaine dernière, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont fini par dîner ensemble hier soir. Le président Français a capitulé en rase campagne en acceptant les propositions de la chancelière sur la gouvernance économique européenne.
Une gouvernance européenne anti-démocratique
Si le projet d’accord Franco-allemand évoque une bienvenue taxe sur les transactions financières, dont il faudra attendre les détails pour en évaluer la portée, l’accord d’hier soir contient surtout une disposition absolument incroyable qu’Angela Merkel a réussi à vendre à Nicolas Sarkozy. Ils ont proposé un retrait du droit de vote des pays laxistes en matière budgétaire au conseil européen. Bref, la rigueur à l’Allemande passe avant les plus élémentaires notions démocratiques.
Il est incroyable qu’une telle proposition fasse son chemin sans provoquer une vigoureuse réprobation. Depuis quand la démocratie serait une option fonction du respect de critères financiers ? Même si une certaine rigueur budgétaire est importante, il n’est pas acceptable que l’évaluation de celle-ci puisse faire taire la voix d’un pays. En outre, on imagine bien que c’est la Commission qui pourrait arbitrer une telle gouvernance. L’Europe a décidemment un problème avec la démocratie.
Nicolas Sarkozy, le béni oui-oui
Bref, l’Allemagne a réussi à faire passer sa vision un peu hystérique de la rigueur budgétaire au point de remettre en cause les fondements même de la démocratie. Cet épisode révèle à nouveau à quel point notre président est un piètre négociateur. Car derrière les coups de menton et les fanfaronnades, Nicolas Sarkozy a souvent tendance à capituler lors des négociations internationales quand les autres ne sont pas d’accord avec lui. Il ne sait pas défendre ses positions.
En 2007, il déclarait vouloir un mini-traité limité aux questions institutionnelles et prenant en compte l’opinion des nonistes. Il accepte finalement un TCE bis. Il voulait une Union Pour la Méditerranée limitée aux pays du pourtour du Mare Nostrum. Il accepte tous les pays de l’Union, y compris le Danemark… Hier, il est venu à la discussion en souhaitant mettre en place une gouvernance économique de la zone euro. Comme d’habitude, il a cédé à Angela Merkel en y renonçant.
Laurent Pinsolle
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Les Français prêts à accueillir les Wallons au sein de la République
13/06/2010 22:27
Retrouver le site du Rassemblement Wallonie France, qui milite en Belgique pour le rattachement de la Belgique francophone à la République française. Et des extraits de journaux et magazines télévisés sur ce thème.
Les Français pour un rattachement de la Wallonie, si la Belgique éclate (sondage)
10/06/2010 09h58 GMT - FRANCE-BELGIQUE-ÉLECTIONS-FRANCOPHONE - Nouvelles de France - AFP
PARIS, 10 juin 2010 (AFP) - Dans le cas d’un éclatement de la Belgique entre Flamands et francophones, les Français seraient favorables à 66% (contre 33%) à un rattachement de la Wallonie à la France, selon un sondage publié jeudi par le quotidien France-Soir.
Ce sondage est publié à trois jours d’élections législatives, dimanche en Belgique, qui s’annoncent cruciales pour l’avenir du pays, déchiré par des tensions entre les Flamands et les francophones.
Ce sondage de l’institut Ifop montre une progression des opinions favorables à un éventuel rattachement de la Wallonie, la région du sud de la Belgique, où vit la plus grande partie des francophones de Belgique.
Un sondage comparable réalisé en juillet 2008 pour le quotidien La Voix du Nord montrait que 60% des Français étaient favorables à un tel rattachement. Ils étaient 54% en novembre 2007, lors d’une enquête également réalisée par l’Ifop.
Le sondage publié par France-Soir ne fait pas référence au cas de Bruxelles, capitale fédérale de la Belgique, qui ne fait pas partie de la Wallonie mais est peuplée d’une grande majorité de francophones.
(Sondage réalisé du 5 au 7 juin 2010 auprès d’un échantillon national représentatif de 1.006 personnes âgées de 18 ans et plus. Méthode des quotas).
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Kerviel, mauvais génie ou mouton noir de la finance mondiale ?
13/06/2010 22:22
Jérôme Kerviel est-il coupable ? La justice tranchera et il n'y a pas lieu de le faire à sa place alors que le procès est en cours.
Néanmoins, au vu des faits avérés (engagements stratosphériques du trader pour le compte de la Société générale) et de l'invraisemblance totale de la version de la banque, qui affirme dans l'incrédulité générale qu'elle n'était au courant de rien, on peut se risquer à quelques conjectures.
Kerviel est-il allé trop loin ? Oui, bien sûr, il l'affirme lui-même. Il a manifestement fait preuve de zèle dans la course folle à l'argent à laquelle se sont frénétiquement adonnées les banques ces dernières années, multipliant les prises de risque inconsidérées, maquillant leur bilan, jonglant avec des produits financiers ubuesques (les fameux "subprimes" et autres), et conduisant au final le monde au bord de la ruine.
D'ailleurs, n'oublions pas que sa banque a écopé d'une amende pour le non-fonctionnement de ses mécanismes de surveillance de ses propres agents. Mais ce non-fonctionnement a-t-il été vraiment involontaire ?
Ainsi, si l'accusé ne paraît pas innocent, on ne peut croire qu'il soit le seul coupable, car c'est bel et bien l'ensemble du système financier (à commencer par les banques) qui joue depuis des années avec le feu, en toute connaissance de cause, comme un pyromane qui brûlerait de plus en plus d'allumettes à mesure qu'il accumule de plus en plus de dynamite autour de lui. Tant que ça marche, on ferme les yeux, mais s'il y a un problème, alors là, il n'y a plus personne !
Aussi, la vraie question semble être ailleurs. Les autorités publiques oseront-elles condamner ce système ? Ou vont-elles le blanchir en mettant à l'index l'un de ses serviteurs zélés, ramené au rôle commode de mouton noir ?
Après avoir déversé l'argent des contribuables dans les caisses de banques en faillite virtuelle, tout en refusant d'instaurer une vraie régulation du secteur - contrepartie indispensable à ce renflouement -, on peut craindre que la réponse soit fatale.
L'avenir le dira et il n'est pas impossible qu'il réserve des surprises. Néanmoins, condamner la banque en tant que complice, voire instigateur tacite, d'une situation ayant abouti à cette débandade financière historique, serait le prélude obligé à un bouleversement de fond en comble du capitalisme financier global. Cela ne semble malheureusement pas à l'ordre du jour de nos dirigeants...
NDA
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Non au démantèlement du service public de l’électricité !
09/06/2010 18:33
Dans une intervention prononcée à l'Assemblée nationale, dans le cadre de l'examen de la loi de Nouvelle Organisation du Marché de l'Electricité (NOME), NDA s'est élevé contre la double spoliation des Français que constitue la cession de 25% de la production nucléaire de base aux concurrents d'EDF
Débat parlementaire sur le projet de loi de Nouvelle Organisation du Marché de l’Electricité (NOME) Mardi 8 juin 2010 Intervention de Nicolas DUPONT-AIGNAN
Mes Chers Collègues,
Avec l’examen du projet de loi « NOME », la France atteint le comble de l’absurde, puisque nous abordons l’étape charnière de la démolition, sans nécessité ni contrepartie, d’un service public vital, performant et envié par de nombreux pays dans le reste du monde.
En effet, nous savons tous ici, grâce à l’effort patient de la Nation en faveur du développement de l’hydroélectrique et de l’industrie électronucléaire, que la France dispose de l’électricité la moins chère d’Europe.
Hélas, plus pour longtemps ! Cet atout majeur pour l’équilibre social et la compétitivité de notre économie est petit à petit détricoté par Bruxelles.
Cela ne date pas d’hier, mais nous en avons aujourd’hui sous les yeux la conséquence concrète. Rappelez-vous, l’ouverture à la concurrence du marché de l’électricité constituait une décision tellement contraire à l’intérêt national, à l’intérêt général, à l’intérêt le plus évident de tous les consommateurs, qu’il a fallu une union nationale honteuse pour s’y résoudre, ce afin qu’aucun camp ne puisse accuser l’autre d’avoir capitulé face à la dérégulation bruxelloise.
Cette dérive a déjà fait beaucoup de dégâts, malgré les assurances, jamais suivies d’effet, dont on avait pris soin de l’envelopper. Après la séparation EDF / GDF et la vente de cette dernière à Suez, après la transformation de La Poste en SA qui préfigure là aussi la privatisation, alors qu’ l’on songe déjà à la SNCF et à la RATP, cette dérive conduit aujourd’hui à spolier deux fois la communauté nationale de sa ressource électrique : une première fois en cédant sans contrepartie à des intérêts privés un avantage public loyalement obtenu et payé par l’impôt des Français, une seconde fois en permettant auxdits intérêts privés de revendre à ces mêmes Français le bien public détourné avec de juteux profits. Un peu comme si on autorisait un cambrioleur à jouer, au prix fort, les recéleurs auprès de ses propres victimes !
Car nous le savons tous ici : la France et les Français, grâce à l’impulsion visionnaire du général de Gaulle, ont acquis loyalement un avantage énergétique unique au monde avec leur industrie électronucléaire, un avantage qui est totalement inattaquable au regard des principes de la concurrence, aussi tatillons soient-ils ! Il est illégitime de le mettre en cause aujourd’hui, pour permettre à des opérateurs privés parasites, incapables d’offrir un meilleur prix, d’exister sur le marché français de l’électricité. Cette manière d’ouvrir le marché est logiquement ubuesque, puisqu’elle consiste à créer une distorsion de concurrence au détriment de l’entreprise mieux-disante, à notre propre détriment !
Quelle illustration plus flagrante de l’absurdité qu’il y a à ouvrir à la concurrence un marché qui, par nature, n’en a nullement besoin et dont les expériences de libéralisation, notamment aux Etats-Unis, ont toutes fait la preuve de leur ineptie.
Les conséquences à attendre de cette décision catastrophique ne sont que trop prévisibles :
Un alignement progressif des tarifs réglementés sur les standards européens, 30 à 50% plus chers, ce qui signifie leur disparition pure et simple. Et on peut faire confiance à la Commission de Régulation de l’Energie, à qui la présente loi confie hypocritement la fixation des tarifs réglementés, pour trouver moult prétexte à leur augmentation. La disparition des tarifs réglementés, c’est évidemment l’objectif inavoué de tout le monde - les Français mis à part bien entendu. C’est l’objectif de la Commission de Bruxelles, qui se moque en réalité de faire baisser les prix au profit du consommateur, ne jure que par des multinationales surpuissantes, dictant leur loi aux peuples, et qui menace notre pays d’un recours à la CJCE s’il ne se débrouille pas pour mettre fin lui-même aux tarifs réglementés.
Mais cette hausse fera également les affaires d’EDF qui, comme toute multinationale indifférente à son pays d’origine, voit déjà les profits gigantesque qu’elle pourra réaliser.
L’Etat lui non plus ne sera pas en reste puisque, en tant que premier actionnaire, il va toucher des dividendes supplémentaires astronomiques, qui seront en réalité autant de nouveaux prélèvements obligatoires dissimulés.
Au-delà du renchérissement des tarifs, qui va pénaliser nos concitoyens et la compétitivité de la France, il y a aussi des craintes évidentes pour la maintenance des réseaux. La CRE elle-même a récemment pointé le désengagement d’EDF, plus intéressé désormais dans l’acquisition à prix d’or de parts de marché en Europe que dans l’investissement dans le réseau national. Le phénomène n’est ni nouveau ni propre au secteur de l’énergie : les opérateurs privés délégataires de missions de service public veulent les profits, pas les contraintes d’intérêt général qui sont censées aller avec, mais auxquelles ils font tout pour se soustraire. Que les Français n’aient aucune illusion : les pannes géantes comme celles de New-York, c’est pour bientôt !
Pour les mêmes raisons, on peut redouter aussi une difficulté pour financer le renouvellement du parc électronucléaire. Les multinationales ne voudront pas payer. Mais sans doute, me direz-vous, se tourneront-elles alors vers l’Etat, pour qu’il mobilise l’argent des contribuables…
Comment croire, enfin, que les nouveaux acteurs du marché de l’énergie, résistent à la tentation de vendre avec un énorme profit une électricité normalement destinée aux Français ? On peut leur faire confiance, ainsi qu’à la Commission de Bruxelles qui fait tout pour unifier les marchés européens de l’électricité, ils trouveront bien le moyen de contourner tous les obstacles.
Ainsi donc, tout le monde a intérêt à l’ouverture à la concurrence. Tout le monde, sauf les Français eux-mêmes bien sûr, sauf aussi une certaine idée de la France et de la République, sacrifiée sur l’autel de l’avidité et de la haine européiste du service public. Pourquoi mettre par terre ce qui marche et mécontenter nos concitoyens, sinon pour cette raison ?
Des actionnaires qui s’empiffrent, des Français qui trinquent, le tout sous le regard repu d’une Commission de Bruxelles trop contente d’avoir détruit un service public majeur, autant qu’un fleuron national. Non, décidément, ne comptez pas sur moi, Madame le Ministre, pour soutenir cette loi de capitulation et de collaboration !
NDA
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